En Suisse, les feux d'artifice sont tirés depuis de nombreuses générations le 1er août et lors d'autres festivités. Depuis le millénaire, le passage à la nouvelle année est également de plus en plus célébré par des feux d'artifice.
L'initiative n'est pas nécessaire.
Dans notre système fédéraliste, les communes et les cantons disposent déjà de la base légale pour limiter ou interdire les feux d'artifice en termes de temps et de lieu. Certaines communes le font déjà pour diverses raisons. Par exemple, dans certaines villes, il est interdit de lancer des feux d'artifice dans la vieille ville toute l'année.
Grâce à la réglementation actuelle, la population peut être protégée du bruit excessif des feux d'artifice au cours de l'année. Par exemple, certaines municipalités n'autorisent qu'un nombre limité de feux d'artifice par an sur les lieux où se déroulent souvent les mariages. D'autres municipalités n'autorisent pas d'autres feux d'artifice pendant l'année, à l'exception du 1er août et du Nouvel An, mais elles peuvent toujours accorder des permis exceptionnels pour des traditions locales (par exemple, Sechseläuten à Zurich, le début du carnaval, etc.).
L'initiative prive les cantons et les communes de la possibilité de mettre en place des réglementations individuelles adaptées à leurs situations, coutumes et traditions locales. La flexibilité de la réglementation fédérale actuelle serait perdue.
Nous aimerions citer ici la commune de Nidau comme exemple positif. Le règlement de police stipule que les feux d'artifice détonants et hurlants ne sont autorisés que le 31 juillet, le 1er août et la nuit du Nouvel An. La commune peut toutefois accorder des autorisations exceptionnelles. Nidau a mis en vigueur cette réglementation en décembre 2020 et a fait de bonnes expériences depuis. D'une part, le besoin de tranquillité est ainsi respecté et d'autre part, les passionnés de feux d'artifice peuvent laisser libre cours à leur joie.
Grâce à la réglementation actuelle, la population peut être protégée du bruit excessif des feux d'artifice au cours de l'année. Par exemple, certaines municipalités n'autorisent qu'un nombre limité de feux d'artifice par an sur les lieux où se déroulent souvent les mariages. D'autres municipalités n'autorisent pas d'autres feux d'artifice pendant l'année, à l'exception du 1er août et du Nouvel An, mais elles peuvent toujours accorder des permis exceptionnels pour des traditions locales (par exemple, Sechseläuten à Zurich, le début du carnaval, etc.).
L'initiative prive les cantons et les communes de la possibilité de mettre en place des réglementations individuelles adaptées à leurs situations, coutumes et traditions locales. La flexibilité de la réglementation fédérale actuelle serait perdue.
Nous aimerions citer ici la commune de Nidau comme exemple positif. Le règlement de police stipule que les feux d'artifice détonants et hurlants ne sont autorisés que le 31 juillet, le 1er août et la nuit du Nouvel An. La commune peut toutefois accorder des autorisations exceptionnelles. Nidau a mis en vigueur cette réglementation en décembre 2020 et a fait de bonnes expériences depuis. D'une part, le besoin de tranquillité est ainsi respecté et d'autre part, les passionnés de feux d'artifice peuvent laisser libre cours à leur joie.
L'initiative est disproportionnée
Au moins 90% des feux d'artifice tirés en Suisse sont tirés le 1er août ou lors du Nouvel An. Les nuisances sonores sont donc principalement limitées à deux jours. Comme les engins pyrotechniques déploient leur splendeur surtout la nuit tombée, les nuisances se réduisent à quelques heures ces jours là.
Interdiction des feux d'artifice bruyants.
L'initiative pour une limitation des feux d’artifice veut interdire les feux d'artifice qui causent du bruit. Mais le terme « bruit » n'est pas défini. Ainsi, si l'initiative est acceptée, même le bruit sourd de la charge d’éjection pourrait être interprété comme du bruit. Sans cela, il n’est pas possible de lancer les engins pyrotechniques vers le haut. Et si les charges d’éclatement ne sont plus autorisées, Il n’y aurait plus la possibilité de créer de bouquets d'étoiles.
Le volume sonore des feux d'artifice en vente libre a toutefois été limité par fedpol en collaboration avec la SUVA. Si un produit dépasse cette limite, il ne peut pas être vendu dans le commerce. Il en est de même pour les grands feux d'artifice professionnels, le calcul des distances de sécurité tient compte, entre autres, du volume sonore.
Le volume sonore des feux d'artifice en vente libre a toutefois été limité par fedpol en collaboration avec la SUVA. Si un produit dépasse cette limite, il ne peut pas être vendu dans le commerce. Il en est de même pour les grands feux d'artifice professionnels, le calcul des distances de sécurité tient compte, entre autres, du volume sonore.
La sécurité des feux d'artifice.
Beispiel aus den Vorschriften
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Jusqu'au début des années 2000, les importateurs et les fabricants étaient seuls responsables de la sécurité des produits. En cas d'accident, la police fédérale édictait ponctuellement certaines prescriptions, mais tant qu'un produit n'avait pas attiré l'attention négative, il pouvait être vendu à n'importe quel consommateur. Il n'y avait pas de contrôles standardisés des produits. Dès l'âge de 18 ans, une personne pouvait acheter et utiliser pratiquement n'importe quoi, les exigences étaient très faibles. Malgré le libre accès sur le marché, il y avait peu d'accidents.
Après le millénaire, la police fédérale (fedpol) a commencé, en collaboration avec le service de recherche scientifique WFD de la police zurichoise, à classer les feux d'artifice en catégories. Une procédure d'autorisation stricte a été mise au point, avec des exigences techniques précises, afin de garantir que seuls des feux d'artifice sûrs soient mis en vente. Les prescriptions d'homologation ne se limitent toutefois pas au type de construction, mais la liste des substances interdites et le volume sonore maximal font également partie des exigences en plus de nombreux autres points. La valeur limite pour le volume sonore a été fixée en collaboration avec la SUVA. |
Exceptions pour les événements d'importance suprarégionale.
Selon le texte de l'initiative, l'autorité peut édicter des exceptions à l'interdiction s'il s'agit d'une manifestation d'importance suprarégionale. En Suisse, il y a seulement deux à cinq grands feux d'artifice d'importance suprarégionale chaque année. La grande majorité des occasions où un feu est tiré sont des célébrations locales du 1er août, organisées par les communes, ou encore des mariages ou des anniversaires. Avec l’initiative, il ne serait plus possible de célébrer tous ces événements avec un feu d’artifice. Les quelques très grands feux d'artifice qui seraient alors tirés, le seraient par des entreprises étrangères, car les entreprises suisses de la branche devraient fermer.
Nous souhaitons en outre souligner que, selon l'initiative, l'autorité peut autoriser des exceptions en cas d'importance suprarégionale. Mais elle n'y est pas obligée. On n'a pas droit à une autorisation, même si l'on respecte toutes les autres réglementations. Celui qui organise un grand événement suprarégional est donc à la merci de l'arbitraire de l'autorité chargée de donner les autorisations. Et les citoyens privés n'obtiennent de toute façon pas d'autorisation pour leur feu d'artifice de mariage. Cela constitue à lui seul une raison de rejeter l'initiative.
Nous souhaitons en outre souligner que, selon l'initiative, l'autorité peut autoriser des exceptions en cas d'importance suprarégionale. Mais elle n'y est pas obligée. On n'a pas droit à une autorisation, même si l'on respecte toutes les autres réglementations. Celui qui organise un grand événement suprarégional est donc à la merci de l'arbitraire de l'autorité chargée de donner les autorisations. Et les citoyens privés n'obtiennent de toute façon pas d'autorisation pour leur feu d'artifice de mariage. Cela constitue à lui seul une raison de rejeter l'initiative.
Informations supplémentaires
Gaz à effet de serre CO2
La combustion des feux d'artifice produit du CO2. Mais la quantité est absolument marginale. En 2019, il y a eu une étude intéressante à ce sujet. Dans le cadre de la fête « Züri Fäscht », où plusieurs très grands spectacles pyrotechniques ont été organisés, l'organisateur a fait analyser le bilan CO2 de toute la fête par l'organisation de protection du climat myclimate et a publié les résultats. Avec seulement 0.2 %, il s'est avéré que les feux d'artifice étaient l'un des plus petits émetteurs de CO2.
Chaque événement culturel, chaque animal domestique, chaque voyage et chaque activité humaine produit du CO2. Nous prenons le débat sur le climat au sérieux et nous travaillons à diminuer encore l'empreinte carbone des feux d'artifice. Mais il faut faire attention à prendre aussi les mesures politiques qui font vraiment la différence. Les feux d'artifice ne sont pas une source importante de CO2.
Particules fines
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Les particules fines ne sont pas toutes les mêmes. Les résidus de combustion des feux d'artifice se comportent de manière totalement différente des particules fines produites par la circulation routière, par exemple. Les condensats et les sels (p. ex. carbonate de potassium, sulfate de potassium) produits par les feux d'artifice attirent l'eau. Cela signifie que ce type de particules fines disparaît de l'air en quelques heures. L'attraction de l'eau fait également en sorte que si elles sont inhalées par inadvertance, elles peuvent ensuite être mieux éliminées par le corps.
En cas de forte humidité de l'air, cet effet est visible à l'œil nu ! Si l'on allume des feux d'artifice dans des conditions d'humidité élevée, des gouttelettes d'eau adhèrent immédiatement aux particules dans l'air. On observe ainsi un fort dégagement de fumée, qui se compose toutefois principalement d'eau. |
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La quantité de particules fines émises par les feux d'artifice en Suisse n'a jamais été mesurée scientifiquement. En revanche, une étude de mesure a été réalisée en Allemagne. Bien que les feux d'artifice soient très nombreux en Allemagne, leur quantité correspond à peine à 0,7 % de l'ensemble des émissions annuelles de particules fines en Allemagne. En Suisse, les feux d’artifices sont allumés deux fois par an et suite aux prescriptions d’homologation et aux réglementations intervenues depuis les années 2000, nous estimons une baisse de70% des émissions de particules fines.
Animaux
Les animaux peuvent réagir aux feux d'artifice. Tout comme ils réagissent aux orages. Certains cherchent à se protéger, d'autres ne s'en soucient pas.
Les animaux domestiques peuvent être désensibilisés aux feux d'artifice grâce à une éducation appropriée. En outre, il est possible de proposer aux animaux des espaces de retraite où ils peuvent se tenir lorsqu'un feu d'artifice commence. Le mieux est d'assombrir les fenêtres et de mettre de la musique calme à la radio. Les gens devraient vaquer à leurs occupations habituelles et montrer ainsi à l'animal qu'il n'y a pas de danger.
Les propriétaires d'animaux peuvent se préparer pour le 1er août et le réveillon du Nouvel An et sont les mieux placés pour savoir comment s'occuper de leurs animaux. C'est pourquoi le SKF et ProFeuerwerk s'engagent à ce que les feux d'artifice bruyants ne soient pas tirés ni les jours avant ni les jours après ces deux dates. Nous incitons les communes à réaliser des affiches ou des tracts afin d'informer la population sur les périodes autorisées pour le tir de feux d'artifice.
Les animaux domestiques peuvent être désensibilisés aux feux d'artifice grâce à une éducation appropriée. En outre, il est possible de proposer aux animaux des espaces de retraite où ils peuvent se tenir lorsqu'un feu d'artifice commence. Le mieux est d'assombrir les fenêtres et de mettre de la musique calme à la radio. Les gens devraient vaquer à leurs occupations habituelles et montrer ainsi à l'animal qu'il n'y a pas de danger.
Les propriétaires d'animaux peuvent se préparer pour le 1er août et le réveillon du Nouvel An et sont les mieux placés pour savoir comment s'occuper de leurs animaux. C'est pourquoi le SKF et ProFeuerwerk s'engagent à ce que les feux d'artifice bruyants ne soient pas tirés ni les jours avant ni les jours après ces deux dates. Nous incitons les communes à réaliser des affiches ou des tracts afin d'informer la population sur les périodes autorisées pour le tir de feux d'artifice.
Déchets
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Malheureusement, certaines personnes ne prennent pas le temps d’évacuer correctement leurs feux d'artifice usagés. Le 2 août et le 1er janvier, une partie des déchets gisent sur le bord de la route. Cette situation n’est pas acceptable.
Le fait que les déchets ne soient pas éliminés correctement n'est pas un problème spécifique aux feux d'artifice. C'est un mal social et c'est ce qu'on appelle « le littering ». Tout comme les bouteilles ou les boîtes de pizza qui ont été abandonnées, ou encore les mégots de cigarettes, les emballages de fast-food ou les canettes d'aluminium jetés dans la nature et qui finissent dans les champs agricoles et dont les éclats dans le foin blessent ensuite les animaux. Les déchets de feux d'artifice restants sont une nuisance visuelle, mais grâce aux améliorations de ces dernières années, ils ne sont plus si mauvais d'un point de vue environnemental. Depuis des années, l'industrie remplace les pièces en plastique par du carton ou des bioplastiques. Aujourd'hui, les batteries de feux d'artifice sont constituées de tuyaux en carton et de socles en argile. L’emballage est également en carton ou en papier, tout comme les volcans. Et contrairement aux mégots de cigarettes et aux canettes en aluminium que l'on trouve toute l'année, on ne voit que deux fois par an des déchets de feux d'artifice. |
Foto de Markus Spiske sur Unsplash
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Les drones ne remplacent pas les feux d'artifice
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Depuis quelques années, des spectacles de drones sont organisés lors de grandes manifestations. A première vue, on pourrait penser qu'il s'agit d'un substitut aux feux d'artifice. Mais ce n'est pas le cas.
D'une part, les spectacles de drones n'ont pas la force et la dynamique que procurent les feux d'artifice. De plus, le bilan CO2 des drones est nettement moins bon que celui des feux d'artifice. Par ailleurs, les spectacles de drones sont beaucoup plus chers que les feux d'artifice, il faut dépenser plusieurs dizaines de milliers de francs pour quelques minutes de spectacle. Ce n’est pas à la portée de la plupart des communes qui dépensent actuellement en moyenne CHF 5000.- pour l’organisation des feux d’artifice le 1er août et encore moins pour les familles qui souhaitent célébrer la fête nationale à la maison avec quelques feux d'artifice. C'est pourquoi les drones sont une possibilité pour des spectacles lors de grandes manifestations, mais ils ne remplacent définitivement pas les feux d'artifice traditionnels. |
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